Quels sont les symptômes caractéristiques de l’apnée du sommeil ? Il en existe deux types. Ceux qui surviennent la nuit et ceux qui interviennent le jour. Si certains signes sont évidents comme le ronflement et la pause respiratoire, d’autres sont plus difficiles à détecter tels que les troubles de la mémoire et les difficultés de concentration.

Le patient et son entourage doivent donc être attentifs à un ensemble d’éléments permettant de poser le diagnostic.

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Homme - Apnée du sommeil

Les symptômes nocturnes

La nuit, le conjoint doit être attentif à plusieurs signes dont le patient n’est pas en mesure de prendre conscience par lui-même :

  • Le ronflement est très fréquent, intense et associé à des pauses respiratoires.
  • Les apnées du sommeil entraînent des réveils brutaux avec parfois une sensation d’étouffement.
  • Le dormeur ne se rappelle pas ces réveils car il ne se réveille pas complètement.
  • Les sueurs nocturnes sont abondantes.
  • Les mictions (besoin d’uriner la nuit) sont fréquentes.
  • La libido est en baisse et l’impuissance survient.
  • L’insomnie s’installe parfois.
  • Le sommeil est agité : mouvement des jambes, cauchemars, hallucinations, palpitations…

Les symptômes diurnes

Le jour, les symptômes de l’apnée du sommeil altèrent le bien-être de l’individu. Ils sont liés à la mauvaise qualité du sommeil ou de l’oxygénation pendant la nuit :

  • La personne se réveille fatiguée le matin avec des maux de tête.
  • Elle somnole après les repas, lors d’activités professionnelles (en réunion, pendant une conférence…) ou à la maison (devant la télévision, en lisant un livre…).
  • Elle a des problèmes de concentration.
  • Elle a des troubles de la mémoire.
  • Sa vigilance décline et entraîne un risque majeur d’accidents du travail ou de la route en cas d’assoupissement au volant. Il existe d’ailleurs une réglementation stricte pour les chauffeurs professionnels atteints du syndrome.
  • Les fonctions cognitives sont grandement altérées.

Famille - Apnée du sommeil

Les symptômes chez l’enfant

Dès son plus jeune âge, l’enfant peut subir l’apnée du sommeil. Plusieurs symptômes doivent alerter les parents :

  • il ronfle,
  • il est fatigué dès le matin,
  • il somnole dans la journée,
  • il présente un retard scolaire.

Des amygdales volumineuses sont souvent à l’origine de la maladie. La chirurgie permet de traiter le problème. Chez le petit enfant, des anomalies anatomiques peuvent expliquer le trouble respiratoire.

Les risques liés à l’apnée du sommeil

Outre la détérioration de la qualité de vie et l’augmentation des risques d’accidents au travail ou en voiture, l’apnée du sommeil a également pour effet d’augmenter la pression artérielle. Elle peut entrainer un accident vasculaire cérébral ou un infarctus du myocarde. Le diabète de type 2 ou la dépression nerveuse sont également favorisés par ce syndrome.
Pulsation

Etablir un diagnostic

On détermine la sévérité du syndrome d’apnée du sommeil par le niveau de somnolence. Pour cela, on utilise l’échelle d’Epworth graduée de 0 à 3. Le niveau 3 correspond à un degré élevé de somnolence avec des épisodes de sommeil involontaire perturbant la vie sociale et professionnelle.

Mais pour dresser un diagnostic précis, le médecin doit procéder à un enregistrement du sommeil. Cet examen appelé polysomnographie est généralement réalisé dans un laboratoire. Il peut aussi se pratiquer à domicile le temps d’une nuit.

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On enregistre un electro-encéphalogramme, la fréquence cardiaque, la pression artérielle et l’on mesure le taux d’oxygénation du sang à l’aide d’un capteur placé sur le doigt ou sur l’oreille. La respiration et les ronflements sont également enregistrés par un micro. L’ensemble des résultats est ensuite analysé par ordinateur.

Antécédents familiaux

Lors du diagnostic, les antécédents familiaux d’apnée du sommeil sont également étudiés. En effet, plusieurs membres d’une même famille peuvent être atteints par le syndrome en raison de similitudes morphologiques et anatomiques. L’hérédité pourrait donc être un facteur de risque.