Apnée du sommeil : pourquoi prendre une mutuelle sénior ?

L’apnée du sommeil est une pathologie fréquente chez les seniors. Elle affecte près de 15% des personnes âgées de 60 ans. Les conséquences sur le système cardiovasculaire et le cerveau sont potentiellement dangereuses (infarctus, hypertension artérielle, AVC..), d’où l’importance de diagnostiquer et traiter ce syndrome sans tarder.

Pour une prise en charge financière des examens médicaux et des traitements, l’adhésion à une mutuelle sénior adaptée est indispensable. En effet, les dépenses liées à l’apnée du sommeil sont souvent mal remboursées par l’Assurance maladie. La complémentaire santé permet de palier à ce problème. Faisons le point sur les frais à prévoir et les remboursements possibles.

Prise en charge du diagnostic de l’apnée du sommeil

Le diagnostic de l’apnée du sommeil doit se faire dans le respect du parcours de soins de la Sécurité sociale. C’est la condition sine qua non pour être correctement remboursé et éviter un reste à charge non couvert par la mutuelle.

Le médecin généraliste initie une démarche de diagnostic lorsque son patient se plaint de fatigue ou de somnolence en journée. Il l’oriente en général vers un pneumologue. Ce dernier réalise un examen nocturne détaillé du sommeil (polygraphie ou polysomnographie) pour évaluer les troubles. Dans certains cas, il peut être nécessaire de passer une radiographie.

Tous les actes médicaux réalisés dans le cadre du diagnostic de l’apnée du sommeil sont remboursés par l’Assurance maladie dans la limite du tarif conventionnel (70%). Et pour ne pas avoir de reste à charge, il est judicieux de se reposer sur Miel Mutuelle, comparateur d’offres et garanties, pour comparer et trouver la complémentaire santé pour sénior la plus adéquate.

Remboursement des traitements par la mutuelle

Si l’apnée du sommeil est confirmée, un traitement par pression positive continue (PPC) est recommandé. Il consiste à porter pendant le sommeil un masque délivrant en continu de l’air pressurisé pour permettre de garder ouvertes les voies respiratoires.

Pour que le coût de ce traitement soit pris en charge par l’Assurance maladie, le pneumologue doit faire une première demande d’entente préalable pour une période probatoire de 5 mois. Il renouvelle ensuite cette demande pour 1 an afin de confirmer la justification du traitement et d’évaluer son efficacité clinique.

Pour que les demandes soient acceptées, il faut que l’indice d’apnées/hypopnées (IAH) du patient soit supérieur ou égal à 30 par heure, ou inférieur à 30 mais avec au moins 10 micro éveils par heure. Si les conditions sont réunies, la prise en charge est validée par la Sécurité sociale et la mutuelle vient compléter le remboursement.

D’autres traitements sont envisageables comme le port d’une orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) pour maintenir les voies respiratoires ouvertes. Mais là encore, le remboursement de ce dispositif médical est conditionné à son efficacité. La mutuelle sénior peut néanmoins en rembourser une partie selon le contrat souscrit.