La somnolence au volant est la première cause d’accident sur autoroute. L’hypovigilance représente un accident mortel sur trois sur le réseau autoroutier.

Et près de 85% des accidents mortels ayant lieu sur des lignes droites sont liés à l’endormissement du conducteur. La somnolence constitue donc un enjeu de sécurité routière et de santé publique.

Des facteurs aggravants la somnolence

Plusieurs éléments peuvent être à l’origine de la somnolence et l’accentuer. Chez certains salariés, il peut s’agir d’un changement d’horaire de travail. Les troubles du sommeil tels que le syndrome d’apnée du sommeil, les médicaments comme les anxiolytiques, ou la consommation d’alcool sont également à pointer du doigt.

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Automobiliste

Un conducteur fatigué voit ses performances compromises, en particulier son attention et sa prise de décision. Sa vigilance décline. Sa concentration baisse. Il a du mal à garder les yeux ouverts. Sa perception de l’environnement devient plus réduite. Il contrôle moins souvent son rétroviseur et sa vitesse. Sa trajectoire devient irrégulière avec le risque de se retrouver sur la file inverse.

Il est donc important de faire des pauses régulièrement au cours d’un long trajet en voiture, au minimum toutes les deux heures.

Automobiliste endormi

Un risque élevé avec l’apnée du sommeil

Dans le cas de l’apnée du sommeil, la somnolence en journée est la conséquence des fréquents réveils provoqués par les pauses de la respiration pendant le sommeil. Parce qu’il est interrompu des dizaines de fois, le sommeil perd sa fonction réparatrice.

Le patient se réveille fatigué. L’attention et la vigilance diminuent. Progressivement, une somnolence permanente s’installe qui accroit significativement le risque d’accident. D’ailleurs, les personnes atteintes du syndrome d’apnée du sommeil présentent deux à cinq fois plus de risque d’avoir un accident de la circulation.

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Diagnostiquer la maladie pour réduire le risque

Les personnes souffrant d’apnée du sommeil sont rarement conscientes de leur maladie. D’ailleurs, les symptômes peuvent se manifester durant des années avant que le diagnostic soit établi.

Chambre

Et c’est souvent le conjoint, gêné par les ronflements ou inquiété par les pauses respiratoires qui conduise à l’établissement d’un diagnostic. Il est réalisé par l’enregistrement du sommeil dans un laboratoire spécialisé.

Le traitement de la maladie à l’aide d’un respirateur par pression positive continue assure un rétablissement de la vigilance et réduit ainsi le risque d’accident de la route.